Par un beau jour de printemps, le 30 avril 1908, est née Juliette Paquin, à Saint-David. Son père, Joseph Wilfrid Paquin, médecin, et sa mère Anna sont très heureux de la naissance de cette petite fille. Dès l’âge de quatre ans et demi, Juliette commence ses études élémentaires au couvent de la paroisse ; elle marque son entrée en désertant avec le sac d’épingles à linge. La fillette fait sa première communion le 1er novembre 1913 et elle entre à l’École Normale de Saint-Hyacinthe en septembre 1922. En 1924, elle obtient un brevet complémentaire. Entre temps, la famille Paquin est devenue propriétaire de la maison qui fut jadis celle de la famille de Mgr Brunault, évêque de Nicolet.
Juliette poursuit son cheminement académique : elle commence à l’âge de dix-sept ans, un cours d’infirmière à Saint-Jean-de-Dieu sans toutefois pouvoir le compléter. De fait, la maladie l’oblige à retourner au logis familial.
En 1927, elle s’inscrit dans la chorale des Enfants de Marie de Saint-David et se joint à un groupe de jeunes filles qui organisent des parties de cartes ou d’autres divertissements semblables. Elle devient à ce même moment assistante de son père, tâche qu’elle exercera jusqu’en 1958. Un événement tragique survient le 11 octobre 1958 lorsqu’en allant conduire un patient à l’hôpital de Québec avec son père, celui-ci meurt dans un accident de voiture. Il était âgé de 83 ans.
En 1959, à Saint-David. Juliette fait partie de l’U.C.F.R. L’année suivante, elle est nommée directrice de secteur et membre de l’exécutif diocésain.
En juin 1962, elle fait l’achat du Couvent des Sœurs de la Présentation, située en bordure de la petite rivière Saint-David, qu’elle convertit en foyer pour personnes âgées. Foyer qu’elle opérera jusqu’en 1970, alors qu’elle devra prendre un repos prolongé.
Pendant ce temps, elle est toujours membre de F.R. et elle prend la présidence du cercle de Saint-David de 1962 à 1964. À la fédération diocésaine, elle est promue vice-présidente, c’est à une femme convaincue des buts de l’association que l’on confie ce rôle. Collaborant étroitement avec la présidente d’alors madame Camille Parenteau, elles préparent toutes deux le grand changement qui s’opérera en 1966, soit la transformation du mouvement U.C.F.R. en A.F.E.A.S. Elle continuera après à fonctionner aussi bien dans le nouveau mouvement que dans l’ancien. En 1968, elle devint responsable du comité des finances et organisations.
Pour bien se figurer ce que cet engagement comporte pour elle, sachons que Saint-David est à 40 milles de Nicolet et qu’elle doit faire le trajet au moins deux fois par mois, à une époque où les chemins ne sont pas toujours très bons. Il faut savoir aussi que Juliette Paquin conduisait elle-même sa voiture.
En septembre 1971, elle s’efforce de remettre en marche, le tout petit foyer de Saint-Eustache. Juliette s’est découvert une vocation désormais, celle de veiller au bien-être des personnes âgées. Cela lui réussit bien, pourquoi ne pas continuer ? En 1975 et 76, elle entreprend la villa Berthe-Luce de Drummondville qui regroupe vingt-deux personnes âgées, et elle procède aux rénovations exigées par le gouvernement, pour qu’il soit désigné « centre d’hébergement ». On le nomme maintenant « Pavillon Berthe-Luce ».
Nous devons à Juliette Paquin une grande reconnaissance pour son altruisme et son désintéressement personnel. Elle n’a rien ménagé pour mener à bien les tâches qu’elle s’imposait sans en espérer d’avantage financiers, ni récompenses.
1 — Mlle Paquin présentera à tous les membres de la fédération en 1967, le premier programme annuel d’études que l’Aféas soumet dans le cadre de ses buts d’Éducation et d’Action Sociale.
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