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Causes de la rébellion de 1837

Lors d'une visite à la Route des Gerbes d'Angélica j'ai eu le plaisir de découvrir cette plaque. Je vous invite à visiter ce petit paradis l'été.

Le texte de cette plaque  Causes de la rébellion de 1837 la population souffre d'abord des conséquences d'une crise économique qui sévit en Europe et aux États-Unis. L'arrivée de la mouche à blé et de mauvaises récoltes durant plusieurs années aggravent la situation.
Des jeunes sont désireux d'obtenir de nouvelles terres à défricher qui sont octroyées à des Compagnies anglaises par favoritisme.
En 1832-33. un conflit semblable surgira lorsque la «British American Land Co.» de Londres achète 500,000 acres aussi dans les Cantons de l'Est et dans l'Outaouais où le gouverneur Aylmer songe à y établir 600,000 immigrants Britanniques.
À la Chambre d'Assemblée, sous la direction de Louis-Joseph Papineau, s'engage une lutte serrée entre le parti des Patriotes qui exige une Chambre d'Assemblée responsable face au peuple, et les bureaucrates minoritaires qui sont les conquérants du pays depuis 1760, ainsi que des amis Canadiens de ce régime.
En 1834, l'Angleterre accorde au gouverneur le droit de puiser dans les revenus du Bas-Canada  sans le consentement de la Chambre d'Assemblée, institution que les Patriotes désiraient être un peu comparable à l'Assemblée Nationale actuelle.

Y a-t-il lieu de croire que le soulèvement a été le résultat d'une vaste et odieuse conspiration du gouvernement visant à précipiter le peuple dans la rébellion?
En avril 1835, Lord Gosford, gouverneur-général des deux Canada, préside une commission d'enquête afin d'examiner l'état des affaires de la colonie. Or cette commission a les mains liées; les instructions de Londres lui interdisent d'accepter les principales réclamations des Patriotes. Louis-Joseph   Papineau,  qui   est  un orateur remarquable, soulève les foules. Les injustices du gouvernement sont mises en relief. Une foule de citoyens se réunit à Saint-Benoit le 11 avril 1836 et les   délégués   décident   que   la   lutte demeurera uniquement constitutionnelle et ce, «...en s'abstenant d'acheter les marchandises et les produits des manufactures britanniques».